Vous êtes le
visiteur à ce jour
 




                                                      

Chers internautes, vous pouvez prendre connaissance
d'une rétrospective des grandes dates depuis Aout 2009
en cliquant sur le lien ci-dessous pour récupérer et à diffuser le plus largement :

http://www.ppvv43.com/documents/doc-05-2013.pdf 

Prenez connaissance de la durée de vie des déchets sur la page : Conséquences

Vous pouvez laisser un commentaire sur la rubrique : Contact

Veuillez trouver aussi les nuisances en cliquant sur les liens dans la page : Conséquences 

Le nouveau bulletin d'adhésion est disponible sur la page : Adhésion / Pétition..

le concert de "CHANT'AUX VENTS"
Ci-dessous les photos du concert de " CHANT'AUX VENTS"
Cliquez dessus pour récuperer les photos.

         




 

Ci-dessous les affiches pour le vide grenier.
Cliquez dessus pour les télécharger afin de les imprimer.


            



 

 
Emplacement approximatif du projet





             


Déplacez-vous sur la carte ci-dessous, Zoomer à l'aide des icones à gauche
Cliquer sur : satellite et / ou sur mixte
pour un rendu optimum.








HISTOIRE

Le domaine du Ronzet :

Ce prestigieux domaine, près de Cayres, fait aujourd’hui tristement la « Une » de nos journaux locaux, pour une cause de projet de décharge. Autrefois nos parents engraissaient des cochons avec leurs déchets, aujourd’hui il en va tout autrement…
Vous vous doutez peut être que ce n’est pas de déchets, que je voulais vous parler, ce n’est pas le rôle de ce journal.
Le domaine de Ronzet est situé sur la commune de Séneujols.
Des documents datant de 1273 attestent de son appartenance à l’Abbaye des Chambons (Champs Bons, congrégation de moines de la forêt de Beauzon, près de Lanarce). Jusqu’au Xiéme siècle, les moines se consacraient à la prière et non aux travaux des champs et affermaient leurs possessions ; ce n’est que vers la fin de ce XIème siècle, que certains d’entre eux, jugés trop incultes pour la méditation, ont été affectés à la culture ‘sans jeu de mots). Il est donc pensable que des moines aient vécu au domaine, d’ailleurs ancienne où il y a les arcades, s’appelle : « la promenade des moines ».
Après 1653, il a été affermé à des fermiers. L’ensemble comportait une chapelle située dans le premier bâtiment en arrivant par la route du Puy, et non à l’emplacement où se trouve le clocheton. L’Abbé Hugues Aulanier, curé du Brignon, à la suite d’une visite en 1659, nous enlaisse une description peu reluisante. « Elle sert au fermier de cave à patates et se trouve dans un état de délabrement avancé », dit-il.
Une ferme modèle :
 
Le 26 février 1792, le « mas de Ronzet » est vendu pour la somme de 55 500 livres à Jean Pierre Sénac qui en était déjà fermier ; sa famille y est restée jusqu’en 1850 environ avec Jean François Sénac.
Ce dernier, membre de la « société d’agriculture du Puy » (association comparable à la société actuelle), en avait fait une ferme modèle, où il mettait en pratique des méthodes avant-gardistes, visant à améliorer les rendements : expérimentations, sélections, démonstrations de machinisme…
Ces techniques étaient peu à peu reprises par la population paysanne et constituaient un formidable moyen de perfectionnement.
Son œuvre à été continuée par la famille Doniol, jusqu’en 1860, ensuite ce sont des fermiers du Brignon ou Solignac qui ont exploité.
A cette époque, le « Grand Ronzet » est cité comme étant une des plus importantes fermes du département. Le domaine de 200 ha sera ensuite partagé entre trois héritiers.
Une ferme très en avance sur son temps va voir le jour : le « petit Ronzet ».
Un peu plus tard, en 1892, c’est l’épouse de l’un d’eux, qui, par le biais de sa dot, va redonner un nouveau souffle à la ferme, en apportant des terres. Avec son mari, Louis Martin, ils décident de construire de nouveaux bâtiments, en faisant appel à un architecte de renom : Achille Proy, à qui la ville du Puy doit quelques belles réalisations (la Verveine, la Halle, la bibliothèque…). Une ferme très en avance sur son temps va voir le jour : le « petit Ronzet ». La dimension, la disposition des bâtiments, les logements des ouvriers, l’équipement de l’étable, avec des chariots sur rails pour évacuer le fumier ou bien alimenter le bétail, l’atelier, la porcherie, le bergerie, la douche pour le personnel, les abords avec verger, haie d’arbres, fosse à purin, tout avait été pensé pour être une vitrine des technologies de l’époque, nous sommes en 1910 ou 12. Plus tard, des remises en cultures de terrains, pour augmenter les surfaces cultivées, ont employé beaucoup de personnel. Les fermes de la région avaient pour la traction des charrues ou des charrettes, une paire de vaches dressées, quelquefois un cheval, les plus importantes, possédaient une paire de bœufs, Ronzet en comptait cinq ou six. C’était une référence dans la région, j’avais souvent entendu mes grands parents en parler, le personnel était nombreux.
Dans les années vingt, on employait déjà les engrais, c’est là que sont apparues les premières machines pour faucher ou moissonner. C’est dans les années cinquante, que les batteuses ont fait leur apparition chez nous. La batteuse était une énorme machine que l’on déplaçait de ferme en ferme, qui avait pour mission de séparer le grain de sa tige, opération effectuée jusque-là au moyen de fléau ; elle était actionnée par une locomobile. Les fermes moyennes l’employaient une journée environ, mes documents nous donnent une semaine pour le petit Ronzet, c’était bien plus si l’on en croit les témoignages de l’époque.
 
 
En 1957, la famille Vialla a racheté le « petit Ronzet » et continue d’exploiter cette superbe ferme.
Quant au « grand Ronzet », beaucoup de bâtiments sont en ruine, un peu à l’image de l’agriculture de notre pays. Notre nourriture provient presque essentiellement de l’agriculture, et cette dernière est « bouffée » par l’industrialisation effrénée, avec les conséquences que nous connaissons (mais peut-être, nous ne les mesurons pas bien encore). Notre économie, gouvernée par les faiseurs de fric est en train de tout détruire dans une anarchie assassine, où les décideurs ne gèrent rien, mais se contentent de coller des emplâtres où ça fait mal.
 
Pour terminer quand même sur une note optimiste, il faut dire qu’aujourd’hui à Ronzet on fait du « Bio » et que nous sommes là au cœur du pays de la lentille. Pour le « petit Ronzet », distant d’environ 700m, de nouveaux bâtiments ont été construit ; c’est une belle ferme, propre, où j’ai été accueilli avec sympathie.

                                                                                                                                                         Extrait tiré de la revue "Volcan".

 

               
 
 



Créer un site
Créer un site